« Thalès de Milet demeura célibataire, mais adopta le fils de sa sœur,
quand on lui demandait pourquoi il ne faisait pas d’enfants, il répondait :
justement par amour des enfants. »
Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres.
« Les artistes de la nuit sont les seuls qualifiés pour répondre
comme il se doit à l’inanité outrecuidante de l’art officiel. »
Marcel Mariën, cité in Xavier Canonne : Marcel Mariën, le passager clandestin.
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Bienvenue sur le site officiel, mais non moins zygomatique, de Théophile de Giraud, écridéviant fort peu nataliste, performeur loufoque, antipoète analphabète, amoureux catastrophique, humoriste noir, dandy after-punk (très) décadent, nudiste libertinlibertaire, noctambule bukowskinautique, têtu trappeur de trappistes belges et de single malts calédoniens, anarchiste férocement dénataliste, peintre en statues coloniales, entarteur solidaire, pogoteur épileptique, joueur de badmintennis (qui est au badminton ce qu’un chasseur-bombardier est à un cheval de bois), philosophe mi-trisomique mi-nietzschopenhauerien et, parfois, à ses heures remarquablement perdues, activiste anti-poussettes.
Tragique nouvelle : il faudra faire l’effort prométhéen de cliquer sur les onglets latéraux pour découvrir biographie, bibliographie et informations diverses sur l’affligeant animal imperméable à l’appel des bébés non-nés, pourtant diablement strident si l’on en croit nos contemporains.
D’emblée, pour vous récompenser d’avoir lu ces lignes sans intérêt,
trois cadeaux empoisonnés sous forme de livres
en libre téléchargement :
(servez-vous : c'est pénible, mais gratuit)
Cent haïkus nécromantiques
PDF :
Cent haikus necromantiques (1.82 Mo)
Brefs antipoèmes parodiques et expérimentaux solubles dans une tasse de sourires ; avec une préface du poète Jean-Pierre Verheggen, un frontispice et une postface de l’écrivain, pataphysicien, collagiste et métacomique André Stas.
« Théophile de Giraud, à qui on devait déjà un monumental « De l’impertinence de procréer » salué par André Blavier, publie avec ses « Cent Haïkus nécromantiques » un concentré de poésie dévastatrice où un maître conceptuel, syntaxique et lexical explose littéralement de talent. Une valeur d’avenir, à acheter ! »
Jacques de DECKER, Le Soir (18 février 2005)
http://www.galopin.info/home/centhaikusnecromantiques.php
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L'art de guillotiner les procréateurs :
manifeste anti-nataliste
PDF :
Manifeste anti nataliste (768.05 Ko)
Avons-nous le droit de mettre des enfants au monde ? Et si oui, sous quelles conditions ? Deux questions éthiques fondamentales, nonobstant jamais débattues, que creuse sur le ton de la plaisanterie féroce cet ouvrage paradoxal où l'on découvre que l'anti-natalisme est un humanisme...
« Vous aimez les enfants ? N'en faites jamais ! L'auteur, très doué pour la satire impitoyable, semble le fruit des amours de Cioran avec Noël Godin dont il partage le goût prononcé pour les adverbes « gloupinesques ». Tragiquement drôle et drôlement tragique, sa charge héroïque contre les géniteurs est ponctuée de citations empruntées aux classiques, experts en lucidité. À lire toute affaire cessante ! »
Michel GRODENT, Le Soir (07 avril 2006)
http://archives.lesoir.be/essai-l-art-de-guillotiner-les-procreateurs-theophile-d_t-20060407-0052V2.html
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Cold love, satanic sex and funny suicide
PDF :
Cold love satanic sex and funny suicide (456.05 Ko)
Prologue oulipien par Jean-Luc De Meyer (Front 242, Modern Cubism, 32 Crash,…). Ecrit en français, mais avec de nombreux extraits de chansons en anglais, cet essai décalé, truffé d’humour vitriolant, est consacré à la cold-wave, le courant rock underground des années 80 qui donnera naissance à l’actuelle mouvance gothique. L’approche ne se veut ni journalistique ni historienne, mais reflète l’expérience subjective de l’auteur au sein de la « tribu after-punk ». On y croise donc, sous un angle inattendu, des groupes tels que Bauhaus, Joy Division, Christian Death, Sisters of Mercy, The Cure, Siouxsie and the Banshees, Wire, Fad Gadget ou encore Killing Joke… Le tout au fil d’une langue inventive, rythmée et, surtout, soucieuse de faire rire tout en philosophant à coups de guitare brute. Bref, une exploration hallucinée des facettes les plus amusantes ou sulfureuses de la musique after-punk, doublée d’un hymne à l’esprit rock’n’roll et à la vie nocturne sur le mode dandy déjanté.
« Ce livre est un vrai grand moment d'esbroufe littéraire, un ovni improbable […] On songe au Byron de Matzneff, ou aux Décombres de Rebatet, pour la démarche, en beaucoup plus drôle, en beaucoup plus rock'n'roll. […] On est d'abord frappé par l'humour. On rigole, c'est bourré de jeux de mots, de néologismes/barbarismes savoureux, un peu comme du San-Antonio cold-wave, ou du Guyotat drôle. Et ça ne faiblit jamais, les calembours, les conneries, les blagues, quel débit, quel bagout, quelle surabondance ! Jamais l'on n'aurait imaginé se bidonner autant sur un tel sujet. Pourquoi ? Parce que Giraud est le maître de la distance. Distance avec le thème, distance avec le lecteur, distance avec lui-même. Tellement rare de nos jours de rire, et non pas de sourire, mais de se gondoler grâce à un texte. Il n'y a que les pète-secs et les bas-bleus pour s'imaginer que la littérature, ce doit être triste comme un discours de Jean-François Copé, ou l'oeuvre complète de Claude Simon. […] Vous l'aurez compris, la lecture de Cold Love est hautement recommandée. Comment laisser passer un brûlot pareil, une telle vision Caspar David Friedrich du rock'n'roll ? »
Alain JAMOT, Sur le Ring (26 novembre 2009)
http://www.surlering.com/article/article.php/article/ring-revient-mardi-16-novembre
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Et pour les masochistes acharnés,
trois autres ouvrages, encore plus pénibles,
en libre téléchargement :
De l’impertinence de procréer
Le PDF de ce texte,
trop volumineux (150 Mo) pour ce site,
est disponible sur « Archive.org » :
https://archive.org/details/delimpertinencedeprocreer
https://ia601505.us.archive.org/11/items/delimpertinencedeprocreer/Impertinence%20FULL.pdf
Repris dans les Fous littéraires d’André Blavier, un illisible livre-délire truffé d’expérimentations graphiques, stylistiques et typographiques, où l’humour noir se met au service de la destruction de notre ultime idole maniaquement sacralisée : la fabrication de créatures encombrantes, polluantes, hideuses, idiotes, nauséabondes et, surtout, pleurnichardes.
« C’est peu dire que, à l’instar d’Artaud, de Julien Torma ou des meilleurs gnostiques, ce singulier Théophile exècre sa naissance, toute naissance. […] Du point de vue graphique et typographique, son ouvrage, parfaitement autogone, comme il est de règle pour un « fou littéraire », affiche, démultipliée par la virtuosité muridomane et les collages virtuels, une hypergénésie stylistique qu’on considérera dans un siècle avec autant de curiosité qu’aujourd’hui l’inflation lépidoptérienne d’un Nicolas Cirier. »
Thieri FOULC, Viridis Candela (Carnets du Collège de ‘Pataphysique) (n°8, juin 2002)
Critique in La Libre Belgique (4ème en partant du haut) : http://www.lalibre.be/culture/livres/en-bref-51b8821be4b0de6db9a9c188
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Diogenèses, poèmes fluorescents
pour patienter entre deux génocides
PDF :
Diogeneses (841.79 Ko)
Un recueil de « textes de scène » coquinement cocasses où le mauvais goût met à bas, à poil et à genoux une certaine idée de la poésie. Abstractionnistes s’abstenir.
« Propos sans illusion d’un dandy punk en rupture, qui manie plus volontiers le cynisme que la brosse à reluire. Difficile, en effet, de rester insensible au spectacle peu ragoûtant de ce monde qui va décidément très mal. Encore faut-il pouvoir exprimer le dégoût qu’il inspire et notre Théophile le fait avec verve, en des colères parfois somptueuses, toujours surprenantes en tout cas. »
Francis Chenot in revue L’Arbre à Paroles (printemps 2009, n°143)
Présentation sur le site de l’éditeur (Maelström) : http://www.maelstromreevolution.org/pages/FRA/prodotto.asp?ProdottoID=123&FamigliaID=0
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Manifeste pour le droit à la nudité
et à la sexualité dans l’espace public
PDF :
Manifeste pour le droit a la nudite (935.83 Ko)
Texte intégral de la performance éponyme, et suivi de « Un génie de la calligraphie », poème d’amour fou torridement essoré de tout sentimentalisme.
http://courttoujours.hautetfort.com/archive/2011/05/05/microbe-65.html
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Pour conclure, un livrounet vénalomercantilement payant
(adjectif certes obscène, plus douloureux qu’un alien
jaillissant du nombril) afin que les personnes
qui ont agréablement souffert à la lecture des textes précédents
puissent exterminer leur dette envers l’auteur et s’endormir
le cœur léger comme un embryon déchiqueté :
Aphorismaire à l’usage des futurs familicides
http://www.maelstromreevolution.org/pages/FRA/prodotto.asp?ProdottoID=308&FamigliaID=0
http://www.amazon.fr/Aphorismaire-%C3%A0-lusage-futurs-familicides/dp/2875051520
Préfacé par Corinne Maier, avec un frontispice de Serge Poliart, ce recueil d’aphorismes, conçu comme un clin d’œil au Dictionnaire du diable d’Ambrose Bierce, passe à la moulinette toutes nos vieilles lanternes et nos jeunes vessies dans un mélodieux fracas de bulldozer-avorteur.
A l'usage exclusif des chômeurs, minimexés
et autres vindicatives victimes du terrorisme capitaliste,
une version électronique gratuite ici :
Aphorismaire (2.22 Mo)
« Théophile de Giraud, qui est à l’anti-natalisme ce que Vincente Lombardi était au football américain, poursuit son offensive avec un Aphorismaire à l’usage des futurs familicides. On se régale à la lecture de ses aphorismes cinglants. Il donne, par ailleurs, une très jolie définition de l’aphorisme : Équivalent du roman, sans toutes ses phrases inutiles. Comme Vincente Lombardi, il va droit au but. Corinne Maier dans son avant-propos : J’irai cracher sur vos poussettes (joli titre et beau programme) nous invite à suivre Théophile de Giraud, dandy décadent et talentueux, et à jeter biberons, tétines et poussettes. Ou à les donner aux pauvres d’esprit qui croient que se reproduire donne un sens à l’existence. Avec l’humour tel que le définit Théophile de Giraud : L’humour permet d’éviscérer tout le monde sans révulser personne, excepté ceux qui ont un trou dans la poche du rire. »
Roland JACCARD, billet sur son blog (30 mai 2013)
http://www.rolandjaccard.com/blog/?p=3592
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Quelques autres livres antinatalistes
à découvrir sans frémir
En français
ANNABA : Bienheureux les stériles
Elisa BRUNE : La mort dans l’âme : tango avec Cioran.
Albert CARACO : Bréviaire du chaos
Emil CIORAN : Œuvres
Roland JACCARD : La tentation nihiliste
René LALOUX : Au secours !… je suis né
Stéphane LEGRAND : Plaidoyer pour l’éradication des familles
Corinne MAIER : No kid : 40 raisons de ne pas avoir d’enfant
Nihil MESSTAVIC : Le crachoir du solitaire & Sentences létales
Frédéric SCHIFFTER : Le charme des penseurs tristes
Julien TEPPE : Manuel du désespoir
En anglais
David BENATAR : Better never to have been
Ken COATES : Anti-Natalism – Rejectionist philosophy from Buddhism to Benatar
Laura CARROLL : The baby matrix
Jim CRAWFORD : Confessions of an antinatalist
Thomas LIGOTTI : The conspiracy against the human race
Christine OVERALL : Why have children ?
Sarah PERRY : Every cradle is a grave – Rethinking the ethics of birth and suicide
Martin SMITH : No baby no cry – Christian antinatalism
http://theselfishparent.files.wordpress.com/2012/06/nbnc4_4.pdf
http://web.archive.org/web/20150113140150/http://theselfishparent.files.wordpress.com/2012/06/nbnc4_4.pdf
En allemand
Karim AKERMA : Verebben der Menschheit ? Neganthropie und Anthropodizee
Günter BLEIBOHM : Fluch der Geburt
Ulrich HORSTMANN : Das Untier
Nicole HUBER : Kinderfrei
En portugais
Rafael TAGES MELO : A última filosofia : an essay about antinatalism
En espagnol
Julio CABRERA : Critica de la moral afirmativa :
una reflexion sobre nacimiento, muerte y valor de la vida
Miguel STEINER : De la felicidad y los hijos
En norvégien
Peter Wessel ZAPFFE : Den sidste Messias (The last Messiah)
Trois ouvrages dénatalistes imparables
Yves PACCALET : L’humanité disparaîtra, bon débarras !
Michel SOURROUILLE (dir.) : Moins nombreux, plus heureux :
l’urgence écologique de repenser la démographie
Michel TARRIER : Faire des enfants tue : éloge de la dénatalité
Un livre sur l’arme politique la plus révolutionnaire qui soit
Francis RONSIN : La grève des ventres
Un roman pionnier dont le chapitre XX, acerbe réquisitoire contre la naissance,
revendique le droit de déposer plainte contre ses géniteurs
Georges POULET : Rien n’est… (Ollendorff, Paris, 1913)
Un bouquet d’œuvres pro-childfree
Véronique CAZOT : Et toi, quand est-ce que tu t'y mets ?
Emilie DEVIENNE : Etre femme sans être mère
Katia KERMOAL : L’enfantasme. Quel bonheur de ne pas avoir d’enfant !
Gisèle PALANCZ : Pas de bébé à bord
Nathalie SIX : Pas d'enfants, ça se défend !
Isabelle TILMANT : Epanouie avec ou sans enfant
Edith VALLEE : Pas d’enfant, dit-elle…
Et quelques livres hostiles au conditionnement nataliste
François FAUCON : Du refus d’être père
Lucie JOUBERT : L’envers du landau
Jean-Christophe LURENBAUM : Naître est-il dans l'intérêt de l'enfant ?
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L’humour noir n’interdisant pas d’avoir
quelques coupables sursauts de bonté,
deux projets à découvrir, qui forcent l’avenir et le respect :
Pour une culture de la non-souffrance :
Algosphere :
http://algosphere.org/?lang=fr
Pour une culture de la non-violence
envers les autres animaux :
Mouvement pour la Cause Animale
https://causeanimalemouvement.wordpress.com/nous-soutenir/
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SAVE YOUR LIFE,
DON’T WASTE IT WITH BABIES
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SAVE THE PLANET,
MAKE NO BABY
*
SAVE THE BABY,
DON’T MAKE IT
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